Quel bois choisir pour un bon feu ?
Le choix du bois est primordial pour réussir une flambée qui chauffe efficacement et longtemps. Toutes les essences n’ont pas le même pouvoir calorifique et ne brûlent pas de la même façon.
Quel bois de chauffage choisir pour votre cheminée, poêle ou insert ?
1- Le bois doit être sec, pas plus de 20 % d’humidité.
2- Choisir la bonne essence. Le bois dur possède un pouvoir calorifique bien supérieur au bois tendre qui se consume bien trop vite. Les résineux sont à éviter, ils encrassent les installations très rapidement.
Il est important de comprendre que la qualité du bois a une incidence sur la qualité du feu. Que vous souhaitiez un feu de cheminée qui dégage une chaleur optimale ou une flambée pour créer une ambiance, le bois ne sera pas le même. Pour l’un il faut un bois dur et dense qui brûle doucement et dégage de la chaleur, pour l’autre un bois tendre qui brûle vite assurant de belles flammes. Mais dans tous les cas, utilisez du bois sec.
Un bois sec, pour ses qualités thermiques
Le bois de chauffe doit être sec à très sec pour produire un feu à fort pouvoir calorifique. Son taux d’humidité ne doit pas excéder les 20 %.
Au-delà, il dégage beaucoup moins d’énergie, pouvant réduire de 50 %, voire bien plus, le rendement de votre poêle, cheminée ou insert. En revanche il générera plus de fumée, de goudrons et bien peu de chaleur.
Comment reconnaitre un bois sec ?
Au premier coup d’œil, s’il est bien sec, il est légèrement fendu, présente quelques craquelures, son écorce se décolle sans peine. Pour le vérifier, cognez une bûche contre une autre, il doit se produire un bruit sec.
Si vous achetez du bois récemment coupé, sachez qu’il vous faudra attendre 2 ans minimum avant de l’utiliser, le temps nécessaire pour qu’il sèche correctement.
Soit vous l’achetez déjà fendu aux bonnes dimensions, soit il vous faudra le refendre à la taille de votre foyer. N’attendez pas qu’il soit sec pour le faire. Plus leur taille est réduite plus il séchera vite.
Il devra être stocké à l’abri des intempéries, dans un endroit aéré, sans être en contact direct avec le sol et si possible plein sud pour optimiser le séchage.
Les bois à privilégier pour avoir chaud
Un bon bois qui chauffe brûle lentement. Les essences répondant à ce critère sont les bois dits « durs ». Ils sont denses et possèdent un fort pouvoir calorifique, se consument doucement produisant beaucoup de braises dégageant ainsi un maximum de chaleur plus longtemps.
Les bois « durs » les plus utilisés sont : le chêne, le charme, le frêne, le hêtre et l’orme.
Toutefois pour amorcer votre feu, vous pouvez utiliser du bois tendre, c’est le « petit bois », les cagettes…
Les bois « mi-durs » ont aussi un bon pouvoir de chauffe et ont l’avantage de s’allumer un peu plus facilement que les bois durs. Les essences de cette catégorie sont : le bouleau, le merisier, l’acacia et quelques fruitiers qui dégagent une agréable odeur.
Les bois « tendres », quant à eux vont plutôt servir au démarrage du feu. Ils s’embrasent rapidement et facilement. Ils font de belles flammes mais ils chauffent peu. Agréables pour une flambée d’agrément.
Bois à éviter… parce qu’ils éclatent, encrassent… sont toxiques…
Dans cette catégorie, il y a les résineux qui salissent rapidement les conduits et inserts, à utiliser qu’à petite dose. De plus ce bois peut projeter des braises hors du foyer si celui-ci est ouvert.
Le châtaignier, est à employer avec précaution, car il éclate lorsqu’il brûle.
Le bois de récupération : peints, vernis, traités, agglomérés… en se consumant dégagent des émanations très nocives.
Il n’est pas rare d’entendre : « le bois ça réchauffe 3 fois : quand tu le coupes, quand tu le rentres et quand tu le brûles ! » Pour vous aider dans cet ouvrage, Forges & Jardins vous propose toute une gamme d’outils pour la découpe et le stockage du bois.